Cinéma français : disparition prématurée de Bernadette Lafont

Bernadette Lafont est décédée de façon inattendue le 25 juillet, à l'âge de 74 ans. Sa disparition est causée par un accident vasculaire cérébral. Elle était une aventurière avec pour seul passeport sa liberté.

Bernadette Lafont a divorcé (de Gérard Blain) à 19 ans et a rencontré son second mari, le sculpteur et cinéaste Diourka Medveczky, à l’âge de 20 ans.

Elle quitte le cinéma pour partir avec son amant à la campagne. Elle devient mère de trois enfants : Elisabeth, David et Pauline, à l’âge de 24 ans. Sa mort est un coup dur pour le cinéma français.

Diourka Medveczky, comme Bernadette Lafont le souligne, avait choisi de se marginaliser. Une chose qu’elle n’a pas accepté et qu’elle qualifie de suicide social. Georges Medveczky est né en 1930 en Hongrie et est mort en 2018 sous le nom de Diourka.

Il émigre en France en 1948, soutenu par Pablo Picasso, et inspiré par sa conversation avec Bernadette Lafont, il réalise plusieurs films avec elle entre 1968 et 1969. En noir et blanc, mélancoliques mais puissants.

Elle était une actrice française qui a joué dans de nombreux films français tout au long de sa carrière. Elle était connue pour ses personnages durs et rudes, comme dans La fiancée du pirate (1969), Une belle fille comme moi (1972), mais aussi Paulette, son dernier film (2012), son dernier film.

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