Retraites : la différence des pensions de réversion entre secteurs privé et public

Après un décès, le conjoint ou la conjointe toujours vivante peut toucher une pension de réversion. Il s'agit de quel montant, quelles conditions ?

Dans le secteur privé

S’il s’agit du privé, le survivant doit avoir été marié avec le défunt, sans qu’il y ait exigence de durée de l’union. Ainsi, ce dernier doit être âgé d’au moins 55 ans, dans le cas où l’époux(se) est décédé avant 2009, vous pouvez faire la demande de la pension de réversion dès vos 51 ans. En plus de ces conditions, vos ressources devront être de 23 441,60 euros dans le cas où vous êtes seul, dont 37 506,56 euros si vous vivez en couple.

 

D’ailleurs, le défunt(e) doit avoir cotisé au régime de retraite correspondant à son activité. Quant à la pension, il correspond à 54 % de la retraite qu’il aurait touché. Dont le minimum est de 3 672,02 euros par an, soit 306 euros par mois si le défunt justifiait son décès de 15 ans d’assurance retraite au régime général. Par conséquent, s’il justifiait de moins, ce montant est réduit. Cette pension sera aussi réduite dans le cas où vos ressources additionnées à elle dépassent les plafonds de 23 441,60 euros pour une personne seule, 37 506,56 euros pour une personne en couple. Afin d’en faire la demande, il suffit de vous rendre dans votre espace personnel retraite ou par écrit à la caisse de retraite du défunt.

Dans le public

Dans la fonction publique, le conjoint survivant doit avoir été marié au moins 4 ans. En plus, le couple doit avoir eu au moins un enfant reconnu par le père dont les droits à pension lui ont été acquis. Le mariage a été conclu deux ans au moins avant la prise de retraite du fonctionnaire décédé. Si le défunt touchait une pension d’invalidité, le mariage doit avoir eu lieu avant l’événement qui a entraîné sa mise à la retraite.

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