Réforme du RSA : afin d’obtenir un soutien continu, les bénéficiaires doivent effectuer le travail requis

Avec la réforme du RSA, les allocataires doivent effectuer des heures d'activité productive chaque mois. Cette obligation plus stricte a pour but de motiver les personnes à reprendre un emploi ou à suivre une formation professionnelle.

La réforme du RSA, une sélection de départements sera choisie pour participer à cette initiative

Les critères d’éligibilité au RSA seront renforcés et une expérimentation pour tester ce nouveau dispositif devrait débuter en avril 2023. A noter que chaque département a son mot à dire sur sa participation, comme en témoigne la décision de la Seine-Saint-Denis de ne pas y participer.

Par ailleurs, cette expérimentation se concentrera particulièrement sur les nouveaux bénéficiaires du RSA.Ceux-ci seront rapidement inscrits à Pôle emploi.

Les départements de l’Aisne, de l’Aveyron, des Bouches-du-Rhône, de la Côte-d’Or, de la Creuse et de l’Eure ont accepté de participer à l’expérience. S’y ajoutent l’Ille-et-Vilaine, la Loire-Atlantique, la Mayenne, Lyon et le Nord. Sans oublier les Pyrénées-Atlantiques, la Réunion, la Somme, les Vosges, l’Yonne et les Yvelines !

 

Faciliter un retour réussi à la vie professionnelle

Le programme RSA prévoit un minimum de 15 à 20 heures de travail par semaine afin d’aider les participants à se réinsérer dans la voie professionnelle qu’ils ont choisie. Actuellement, seuls 40 % des bénéficiaires du RSA sont inscrits à Pôle Emploi. Pour soutenir ceux qui cherchent à réintégrer le marché du travail et à reprendre pied, le gouvernement envisage d’augmenter ce chiffre.

Le travail obligatoire dans le cadre de la réforme du RSA englobe une variété d’activités telles que les formations, les ateliers et les recherches d’emploi, en plus d’activités telles que les cours de sport, les tâches administratives et les opportunités de bénévolat.

 

Les punitions

Pour les bénéficiaires du RSA, il est obligatoire d’effectuer 15 à 20 heures de travail par mois. Si cette condition n’est pas remplie, la personne peut voir ses prestations fortement réduites, jusqu’à 80 %. Dans les foyers où plus d’une personne bénéficie de l’aide, la pénalité s’élèverait plutôt à une réduction de 50 %. Bien entendu, la décision finale appartient aux conseils départementaux qui sont chargés de prendre ces décisions.

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Par ailleurs, certaines organisations contestent la transformation du RSA. Pour elles, la mise en place d’une réglementation avec ce type d’aide serait injustifiée puisqu’elle est considérée comme un minimum indispensable pour les allocataires. De plus, elles critiquent également la complexité des procédures administratives et la victimisation des bénéficiaires dans l’obtention du RSA.

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