Le président de la république a justifié la nécessité de sa réforme
Durant son interview du mercredi 22 mars, le chef de l’Etat a défendu la légitimité de son projet. Selon lui, la réforme des retraites est nécessaire pour le pays même si les manifestations et les blocages se multiplient sur le territoire national. « Non ça ne me fait pas plaisir de faire cette réforme, j’aurais pu mettre la poussière sous le tapis comme les précédentes mandatures l’ont fait mais notre régime n’est plus équilibré et il n’y a pas 36 solutions. Nous entrons plus tard sur le marché du travail, il y a plus de retraités et ce n’est pas possible de baisser les pensions ni d’augmenter les cotisations car nous avons un problème de pouvoir d’achat dans le pays » … « Je ne cherche pas à être réélu, je ne peux pas l’être constitutionnellement. Mais entre les sondages, le court terme et l’intérêt général du pays, je choisis l’intérêt général du pays » a-t-il souligné. D’ailleurs, selon lui, les nouvelles mesures doivent être appliquées « avant la fin de l’année ».
Les oppositions ne sont pas toujours d’accord !
Les réactions des oppositions étaient attendues. Insatisfaits de ses réponses, les oppositions ont critiqué le président. Les partenaires sociaux ont d’ailleurs dénoncé « mépris » et « mensonge ». Selon eux, cette interview est complètement « hallucinante ». Le leader CGT Philippe Martinez n’a pas hésité à montrer son mécontentement en disant qu’ « Emmanuel Macron nous a marché dessus ».