Prime de Partage de la Valeur ou PPV : voici les conditions à respecter pour la toucher !

Après la forte reprise économique mondiale suite à la pandémie, ces dernières années, le prix des produits alimentaires et non-alimentaires a beaucoup augmenté. Ces augmentations impactent le budget de plusieurs foyers.

Heureusement que la PPV entrée en vigueur en juillet 2022 sera reconduite jusqu’en 2023 et même en 2024.

Plus d’informations sur la Prime de Partage de la Valeur ou PPV

La Prime de Partage de la Valeur est un dispositif inspiré de l’ex-Prime Macron et de la Prime exceptionnelle de pouvoir d’achat ou PEPA qui n’est plus versée depuis le 31 mars 2022. Elle permet à l’employeur de verser une prime à son salarié. Cette prime sera exonérée d’impôt jusqu’à la fin de cette année. Mais qui sont les employeurs qui peuvent verser la PPV ?

D’après le ministère de l’économie, les employeurs qui peuvent verser la PPV sont :

  • Les employeurs de droit privé, y compris les travailleurs indépendants (les artisans, les commerçants, les exploitants agricoles, les professions libérales, etc.), les mutuelles, les associations, les fondations, les syndicats, etc.
  • Les établissements publics à caractère industriel et commercial ou les EPIC
  • Les établissements publics administratifs (EPA) qui emploient des personnels du droit privé
  • Les entreprises de travail temporaire (en intérim) et les ESAT qui emploient des personnes handicapés.

A noter que les employeurs mentionnés ci-dessus ne sont pas obligés de verser cette prime. Elle est facultative.

Quelles conditions pour prétendre à la PPV ?

Pour prétendre à la PPV, en tant que salarié, il faut que vous soyez lié à l’entreprise par un contrat de travail. Quant à son montant, chaque entreprise est libre de fixer le montant exact par salarié, dans la limite des plafonds autorisés (3.000 euros pour tout type d’entreprises et 6 000 euros pour ceux qui ont signé un accord d’intéressement ou de participation). Mais pour que la prime soit totalement exonérée de prélèvements sociaux,  il faut que le salaire du bénéficiaire soit inférieur à 3 fois le Smic annuel.

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