Plusieurs comptes en ligne appartenant à des utilisateurs qui ont été piratés sont désormais bloqués pour des raisons de sécurité.
Impôts : cibles d’arnaques
L’IRS a récemment déclaré que la très attendue saison des déclarations d’impôts débutera le 13 avril. De plus, dans cette frénésie, les escrocs se préparent également à mettre en œuvre leurs plans malveillants.
Les escroqueries par hameçonnage sont de plus en plus répandues et s’infiltrent dans tous les recoins de l’internet. Les arnaqueurs ont pour cible les impôts.
Depuis quelque temps, des courriels frauduleux circulent sous le couvert de la Direction générale des finances publiques (DGFiP), prétendant provenir du site Impots.gouv.fr.
Un piège pour les contribuables
Pour duper les contribuables, les escrocs utilisent un faux courriel envoyé par le magazine 60 millions de consommateurs. Cet e-mail vous informe que vous avez droit à un remboursement d’impôt ! Le courriel dont il est question est le suivant « Nous avons le plaisir de vous informer qu’à la suite du traitement de votre déclaration de revenus, nous avons calculé que vous avez droit à un remboursement d’impôt de 115,49 € ».
En outre, le courriel contient un lien invitant les utilisateurs à vérifier les détails de leur compte. Pour ce faire, les escrocs tentent stratégiquement de sécuriser les données de connexion de leurs victimes. De plus, la page vers laquelle ils sont redirigés semble identique au site officiel de l’administration fiscale.
À ce stade de la procédure, les utilisateurs sont invités à saisir leurs coordonnées bancaires dans le formulaire prévu à cet effet. Une fois que les escrocs ont accès au compte bancaire de leur victime, il est trop tard et le mal est fait.
Les actions à éviter pour ne pas être piégés
Avant tout, il est essentiel de ne JAMAIS cliquer sur des liens douteux. Les fraudeurs profitent de cette ruse pour obtenir les informations personnelles des utilisateurs. Malheureusement, le fisc a été contraint de fermer de nombreux comptes en raison de cyberattaques incessantes.
Par la suite, la DGFiP propose, pour distinguer les courriels suspects, d’inspecter l’adresse de l’expéditeur et l’URL incluse dans le courriel. Le plus souvent, une ou plusieurs lettres ont été modifiées d’une manière ou d’une autre.
Par ailleurs, il est important de souligner que la DGFiP n’enverra jamais aux contribuables des demandes d’informations bancaires par courrier électronique ou par SMS.
Ainsi, il est donc essentiel que les contribuables restent vigilants.