Ce jeudi 13 avril 2023 marque le début de la saison des déclarations de revenus. Tous les contribuables doivent déclarer leurs revenus sur impots.gouv.fr à cette date ; cependant, selon le département où vous résidez, votre date d’échéance peut être repoussée au 25 mai, au 1er juin ou même au 8 juin !
Chaque année, les impôts sont répartis par tranches. Mais vous êtes-vous déjà demandé ce que signifient exactement ces tranches et comment elles fonctionnent ?
Un impôt dégressif
Pour déterminer le montant de l’impôt à payer, les revenus de l’année écoulée servent de base. Par conséquent, pour la saison fiscale 2023, il est essentiel que vous déclariez votre gain financier de 2022.
Il existe cinq tranches d’imposition.
Chaque année, les taux d’imposition varient de 0 % (pour les revenus les plus faibles) à 45 % (pour les revenus les plus élevés), ce qui permet de suivre l’évolution de l’inflation.
Le ministère de l’Économie et des Finances a établi cinq catégories distinctes en fonction de votre quotient familial [nombre de parts attribuées à chaque foyer fiscal, ndlr], destinées à refléter fidèlement le montant de votre impôt.
Le 1er janvier 2023, le barème a changé de 5,4 % par rapport à l’année dernière en raison d’une augmentation des prix. Pour clarifier cette hausse et mieux informer nos clients, voici les cinq tranches pour cette même période :
- Vos revenus nets imposables sont inférieurs ou égaux à 10 777 euros annuels ? Vous serez imposé à 0 % ;
- S’ils se situent entre 10 777 euros et 27 478 euros par an, le taux d’imposition appliqué par le fisc sera de 11 % ;
- Vous avez perçu de 27 478 euros à 78 570 euros en 2022 ? Votre taux s’élèvera à 30 % ;
- Vos revenus nets imposables oscillent entre 78 570 euros et 168 994 euros par an ? Le fisc pourra vous réclamer 41% ;
- Enfin, si vous avez perçu plus de 168 994 euros de revenus imposables sur toute l’année 2022, votre taux est de 45 %.
À titre d’alerte, le seuil de l’impôt sur le revenu 2022 a été fixé à 10 225 euros pour les revenus de 2021. Cela implique une augmentation annuelle de 552 euros pour être considéré comme imposable.
Tous ces chiffres ne tiennent malheureusement pas compte des déductions. Les barèmes fiscaux sont un aspect important de la formule de calcul de l’impôt sur le revenu, mais ils ne déterminent pas en fin de compte le montant total de votre paiement.