Lorsque vous investissez dans un bien immobilier résidentiel ou commercial, qu’il s’agisse d’une maison unifamiliale, d’un appartement en copropriété ou d’un terrain à bâtir, n’oubliez pas de prendre en compte les frais de notaire dans le coût total.
Ce montant considérable doit être pris en compte lors de l’élaboration du plan de financement.
En général, la banque exige que vous couvriez au moins les frais de notaire avec votre propre argent. Pour compenser cet apport personnel, vous pouvez soit utiliser les fonds de votre épargne, soit une partie des bénéfices acquis par la vente d’un autre bien.
Frais de notaire avec des structures adaptables
Le jour de la signature de votre acte de vente chez le notaire, il se peut que l’on vous demande de payer un montant qui dépend de diverses conditions.
Au départ, il faut tenir compte du prix d’achat d’un bien immobilier : alors que vous devrez payer entre 2 et 3 % pour un logement neuf, une maison ancienne coûte entre 7 et 8 %.
L’emplacement est également un facteur à prendre en compte en ce qui concerne les frais : les frais d’enregistrement d’un bien ancien s’élèvent généralement à 5,80 % de sa valeur de vente dans presque tous les départements, alors qu’ils sont légèrement inférieurs dans l’Indre, l’Isère et le Morbihan, à 5,09 %.
Pour conclure, les honoraires du notaire sont fonction de la valeur du bien et calculés selon un certain pourcentage.
- 4 % du prix d’achat pour un bien de moins de 6 500 €
- 1,65 % entre 6 501 € et 17 000 €
- 1,10 % entre 17 001 € et 60 000 €
- 0,825 % au-delà de 60 000 €
Quels sont les frais de notaire ?
Sur la somme totale due, une simple fraction est allouée pour couvrir les services du notaire. Il s’agit de la rémunération pour la rédaction et l’enregistrement de l’acte de vente, ainsi que du remboursement des frais engagés pour la réalisation de cette opération. En moyenne, cette partie représente environ 20% de l’ensemble des frais liés à la vente d’un bien immobilier.
Les droits de mutation sont de loin l’élément le plus important des frais, puisqu’ils représentent près de 80 % de l’ensemble des coûts. Ces taxes englobent les frais d’enregistrement pour le transfert des biens du vendeur à l’acheteur et les droits d’enregistrement foncier.
Le notaire distribue et disperse ces montants, sur lesquels l’État et les collectivités locales perçoivent leur dû.
Enfin, pensez à négocier la part des honoraires du notaire. Il est possible d’obtenir une réduction allant jusqu’à 10% de leur rémunération si vous envisagez des parts supérieures à 150 000 € d’assiette.
Quelques dizaines ou centaines d’euros peuvent sembler peu, mais lorsque vous cherchez à acheter un bien immobilier, ils peuvent constituer un apport inestimable.