Selon des chercheurs américains, 7% de l’augmentation ininterrompue et inexpliquée du méthane atmosphérique provient des nouvelles rizières. C’est une statistique qui soulève des préoccupations environnementales importantes. En partie parce que ces rizières se trouvent en Afrique. Point sur cette information et son intérêt pour l’environnement.
L’Afrique, un des principaux coupables
L’Afrique a été identifiée comme l’un des principaux moteurs de l’augmentation actuelle du méthane atmosphérique. Les études menées par les chercheurs américains indiquent que cette augmentation est liée aux émissions provenant des zones humides et du bétail. L’augmentation rapide de la culture du riz est une des solutions qui avaient été trouvées pour atteindre l’autosuffisance alimentaire en Afrique.
L’Afrique sub-saharienne principalement avait décidé de multiplier par deux sa production entre 2008 et 2018. Elle entend d’ailleurs réitérer l’expérience à l’horizon 2030, bien qu’elle soit également touchée par la hausse des prix dans le secteur agricole. C’est un choix qui implique que les rizières soient souvent inondées, et par conséquent, produisent du méthane.
Pourquoi la production de méthane représente un danger pour l’environnement ?
Le méthane est considéré comme un très dangereux gaz à effet de serre. Cette hausse du méthane est donc particulièrement problématique, car elle suppose l’accentuation du réchauffement climatique. Avec ses rizières actuelles, l’Afrique aurait donc contribué à augmenter de 7 % les émissions de méthane. La poursuite de l’expansion de la riziculture pour nourrir une population en croissance rapide est directement pointée du doigt.
C’est un élément qui devrait vraisemblablement être pris en compte dans les objectifs d’atténuation du changement climatique.
Les solutions suggérées
La culture du riz est connue pour émettre beaucoup de méthane. Cette culture contribue donc à la crise climatique mondiale. C’est une problématique qui souligne l’importance de rechercher des solutions durables pour la riziculture.
L’objectif principal pour atténuer l’impact sur le changement climatique est donc d’arriver à réduire les émissions de méthane pour préserver l’environnement à long terme. Pour cela, l’option est de s’inspirer de ce qui se fait ailleurs dans le monde.
Au Vietnam par exemple, des initiatives sont envisagées pour réduire l’impact du riz sur le changement climatique. Pour le moment, aucune alternative concrète n’a été trouvée, mais le sujet mérite tout l’intérêt des acteurs du secteur. Peut-être qu’envisager un changement dans la façon de consommer pourrait aussi constituer en partie une alternative à considérer.
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