Fin du ticket de caisse dès le 1 er avril 2023
D’après les constatations, près de 30 milliards de tickets de caisse sont imprimés en France. Ce qui équivaut à environ 25 millions d’arbres abattus pour les fabriquer, de quoi inquiéter réellement l’État. Afin de mettre un terme à ce massacre, la solution sera de mettre fin au ticket de caisse. Ainsi, dès le 1 er janvier 2023, aucun commerce ne fournira de ticket de caisse. Comme une chose entraine un autre, la loi anti-gaspillage pour une économie circulaire facilite la récupération de données sensibles. Dans le but de récupérer un ticket dématérialiser, nombreux propose de l’envoyer par mail ou par SMS ou même par une application client.
Par conséquent, la fuite d’un fichier bien rempli de données personnelles est à craindre. D’ailleurs les associations de consommateurs ne sont pas très enthousiastes au fait que cela entraîne la dématérialisation d’une preuve d’achat. « Tout le monde est pour la réduction du gaspillage, là-dessus, il n’y a pas de doute. Ce que nous regrettons, c’est la manière dont a été rédigé le décret d’application » a déclaré Matthieu Robin, le responsable adjoint des études de l’association de consommateurs U. F. C-Que choisir.
Le consommateur devra faire la demande au commerçant
Désormais, les associations de consommateurs craignent une transformation en profit de marketing en l’utilisant comme canal de communication avec les visiteurs, d’après France Num. Quant à la Fédération du commerce et de la distribution, FCD, tient à préciser que « la collecte des données, de même que leur gestion, se conformeront aux exigences de la loi de 1978, dite ‘Informatique et Libertés’, et du Règlement général sur la protection des données (R. G. P. D) qui encadre le traitement des données personnelles ».
Toutefois, les données personnelles peuvent permettre aux consommateurs des informations adaptés comme sur les produits ou les promotions qui sont susceptibles de les intéresser. Il est tout de même possible d’avoir un ticket de caisse imprimé. Le consommateur devra ainsi le demander au commerçant qui sera tenu d’informer le consommateur de manière lisible et compréhensible par affichage à l’endroit où s’effectue le paiement.
