L’impact de la prolongation du bouclier tarifaire
Afin d’accélérer le désendettement du pays, le gouvernement a suggéré un plan, c’est la prolongation du bouclier tarifaire sur l’électricité jusqu’en 2025. Un plan qui a fortement été critiqué par la Cour des comptes due au coût élevé pour les finances publiques. Sans compter que les remises et le plafonnement des prix de l’électricité et du gaz ont coûté 24 milliards d’euros à l’État en 2022. D’ailleurs, le bouclier tarifaire aura un cout plus de 7 milliards d’euros qui est nettement plus que les 10 milliards d’euros prévus par la loi de finances de 2023.
Cependant, les CSPE n’évoluent pas de la même manière que les prix. Ainsi, il y a une réduction des compensations pour l’État. C’est pour cela qu‘il est important de trouver des solutions pour optimiser les recettes. Une révision de la législation pour garantir une meilleure adaptation aux besoins actuels est à prévoir.
Les prix du gaz diminuent
La CSPE a été créé pour générer des revenus de plus de 20 milliards d’euros. Néanmoins, elle a été réduite de moitié, ce qui a favorisé la réduction de la rentabilité des producteurs et les recettes à 2,6 milliards d’euros. D’après ce constat, une baisse de 21 milliards d’euros a été enregistré par rapport aux 12,2 milliards prévus. Bercy a annoncé une prolongation du bouclier tarifaire jusqu’en 2025, ce qui pourraient changer ces chiffres.
Néanmoins, le bouclier tarifaire du gaz n’a pas été prolongé, ce qui a réduit le coût à seulement 2,3 milliards d’euros qui est en dessous des 11,1 milliards d’euros prévus. Bien que le bouclier prendra fin, ces changements auront des conséquences importantes sur l’ensemble du secteur.