Crédit immobilier : une épargne de précaution demandée aux emprunteurs par certaines banques

Les nouveaux crédits à l'habitat étaient de 23,7 milliards d'euros en janvier 2022 alors qu'en janvier 2023, c'est 14,4 milliards, d'après les chiffres publiés par la Banque de France. Causé par le durcissement des conditions d'obtention pour les emprunteurs.

La frilosité des banques 

Cette baisse drastique serait causée par la frilosité des banques qui fait face à la hausse du coût du crédit et à une baisse de leurs bénéfices. D’ailleurs, les OAT qui sont des emprunts de l’État français faisant office d’indice de référence pour les évolutions du marché du crédit, sont de 0,64 % en février 2022 et 2,63 % un an plus tard. Suite au blocage du taux d’usure, les banques ne peuvent pas prêtre et ne peuvent répercuter une augmentation sur les emprunteurs.

 

Alors la décision a été prise, elles cesseront ainsi de prêter de l’argent jusqu’à ce mois de février 2023. Bien qu’avec la remontée du taux d’usure à 3,79 % les banques envisage à accorder des crédits immobiliers à certaines conditions dont l’une d’entre elle est l’épargne résiduelle.

20 à 30 % du coût du projet

Cette épargne après projet sera donc une sécurité pour les banquiers vu qu’elle permet de surmonter les imprévus sans mettre en danger le remboursement de l’emprunt. De plus que l’emprunteur doit justifier d’une épargne correspondant à 20 ou 30 % du coût du projet. Ainsi, cette épargne permet à un dossier de passer sous les 3 %.

 

Même si cette condition ne met pas encore unanime les banques, certains ont déjà demandé un an de mensualité en épargne de précaution en plus de l’apport fourni. Cela permettra d‘assurer que l’emprunteur sera en mesure de faire face à une augmentation de ses dépenses ainsi que des charges liées à l’énergie.

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