Aide sociale : ce qui n’en bénéficie pas peuvent compter sur leur épicerie

En Fleurance, un bon nombre d'habitants ne peuvent bénéficier des aides sociales suite à un revenu trop élevé ou encore des situations hors critère de prise en charge. Heureusement, ceux qui ne peuvent subvenir à leurs besoins peuvent compter sur l'épicerie solidaire.

L’Association nationale des épiceries solidaires ou Andes

Véronique Pasqualli, la directrice de la structure, a eu l’idée d’améliorer l’aide aux personnes étant hors dispositifs lors de son arrivée au CCAS ou Centre communal d’action sociale. Ainsi, les aides dont ils proposent s’adressent à ceux qui ont un revenu inférieur à 250 euros, des bons alimentaires de 35 euros deux fois par an ou encore une orientation vers Les Restos du cœur. D’ailleurs, la collectivité compte des familles monoparentales ainsi que des retraités étant dans une situation sociale difficile, mais ne peuvent en bénéficier.

 

En postulant pour l’accompagnement possible de l’Andes à la création d’une épicerie solidaire, le CCAS a été retenu. Ils ont opté pour une épicerie solidaire pour que les bénéficiaires se retrouvent en situation de consommateurs classiques, ils pourront choisir les produits et les paient. Afin de percevoir l’accès à l’épicerie ouverte en octobre, c’est d’habiter la commune, d’avoir un reste à vivre impérativement compris entre 245 et 300 euros par mois en plus de définir un projet à tenir.

Une aide pendant quatre mois

L’épicerie est conçue pour une aide ponctuelle de quatre mois renouvelable deux fois. Le bénéficiaire devra donc avoir un projet déterminer pour se sortir de sa situation difficile où il sera guidé. Comme dans la recherche d’un travail à temps plein, réduction du montant de certaines mensualités ou soldée les factures. 

 

Le CCAS a dont été accompagné par l’Andes pour la création de l’épicerie solidaire, surtout sur l’aspect budgétaire. « L’épicerie – Le Panier fleurantin –, dont le local appartient à la mairie, est portée financièrement par le CCAS, mais nous disposons de subventions de la CAF et du conseil départemental ». L’épicerie achète les produits à la Banque alimentaire ou à l’Agence du don en nature et organise des collectes chez les commerçants locaux.

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